Articulation entre climat, air, énergie et bruit : revue bibliographique
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Impacts des aménagements routiers sur la pollution atmosphérique - Etat de l’art des études traitant de l’impact des aménagements routiers (solutions anti-bruit, solutions spécifiques) sur la pollution atmosphérique
Résumé : Etude bibliographique des travaux scientifiques sur le sujet de l’impact sur la dispersion des polluants des aménagements mis en place aux abords des routes. L’étude montre qu’aucune de ces solutions ne peut être préconisée dans l’objectif premier de réduire efficacement la pollution atmosphérique. En revanche, les obstacles physiques (haie végétale, mur antibruit) peuvent présenter un co-bénéfice intéressant sur la qualité de l’air, sous réserves de vérifications préalables tenant compte des lieux fréquentés ou habités par les populations. Ce document traite des aménagements routiers suivants : - Les haies végétales - Les écrans anti-bruit - Les revêtements catalytiques, sur une chaussée ou sur une paroi le long d’une voie - Les « abat-poussières » - Les autres solutions : asphaltes poreux, nettoyage de la chaussée et grille électrostatiqueAuteurs : Ademe
Année : Juillet 2011
Type de document : Synthèse de rapport
Elaboration des plans de prévention du bruit dans l'environnement (PPBE) - Analyse croisée Qualité de l’Air et Bruit sur la ville de Lille - 18 mars 2015
Résumé : Cette étude vise à analyser les zones qui constituent simultanément un enjeu pour la pollution atmosphérique, en particulier le dioxyde d’azote NO2 et les particules fines PM10, et pour le bruit généré par les infrastructures de transport. Les cartes d’exposition au bruit issues de la cartographie stratégique du bruit, et la carte de concentrations en polluants atmosphériques produites par ATMO ont été exploitées. Elles permettent de mettre en évidence les zones et les bâtiments où les valeurs réglementaires sont dépassées à la fois pour les concentrations en polluants atmosphériques et pour le bruit. On dénombre sur le territoire de la commune de Lille presque 4000 personnes, 3 établissements de santé et 5 scolaires, exposés simultanément à des concentrations moyennes annuelles en NO2 et/ou PM10 supérieures aux valeurs limites de 40μg/m3, et à des niveaux sonores de bruit routier et/ou de bruit ferré supérieurs aux valeurs seuils associées à l’application de la directive européenne 2002/49/CE. Deux infrastructures sont à l’origine de la majorité de ces dépassements simultanés : l’autoroute A25 et la route nationale N356. Des zones à enjeux Pollution Atmosphérique et Bruit, basées sur les zones à enjeux bruit du PPBE de la Métropole Européenne de Lille, ont été définies afin de cadrer la mise en oeuvre de solutions de réduction des nuisances de manière optimale. Neuf zones ont ainsi été définies, dont deux principales autour de l’A25 et de la N356. Ces deux zones à enjeux principales prennent en compte 70% de la population, ainsi que 100% des établissements de santé, et 80% des établissements scolaires en double surexposition. Sur les zones à enjeux principales, associées à l’A25 et à la RN356, les dépassements de valeurs réglementaires sont très importants, et plusieurs mesures combinées sont proposées : réduction de la vitesse à 70 km/h, régulation de trafic et modernisation du parc automobile. Ces mesures ne sont pas facilement applicables, et doivent être accompagnées de mesures de sensibilisation et de communication. Sur les zones à enjeux secondaires, la double surexposition est générée par des voies de distribution, ce qui rend la mise en place d’actions plus aisées au travers du PDU par exemple. Les actions proposées visent à limiter l’usage de la voiture, à encourager l’utilisation de véhicules moins polluants (particulier, utilitaires et poids lourds), et à réguler le trafic en limitant la vitesse et en fluidifiant la circulation. Il existe par ailleurs plusieurs plans de lutte contre la pollution atmosphérique et contre le bruit, à l’échelle nationale, régionale et plus locale, qui proposent individuellement pour le bruit et pour la pollution atmosphériques des actions visant à accroitre la connaissance sur l’exposition à la pollution, à proposer des mesures de réduction de l’exposition à la pollution, et des actions de sensibilisation et d’information. Ces différents plans doivent être mis en parallèle du plan proposé ici.Auteurs : IMPEDANCE
Année : Mars 2015
Type de document : Rapport (27 pages)
Évaluation de l’impact sur les populations de la pollution atmosphérique et du bruit liés aux trafics et aux modifications des infrastructures de transport
Résumé : L’IFSTTAR s’est impliqué dans des travaux conséquents sur la problématique de l’évaluation environnementale : recherche ANR Eval-PDU sur les plans de déplacements urbains, groupes de travail de l’ANSES sur les projets d’infrastructure routière et la pollution de l’air et sur les impacts sanitaires extra-auditifs du bruit environnemental, travaux sur l’évaluation des zones de restriction de la circulation pour la pollution atmosphérique. Trois thèses sur le couplage des outils, les méthodes d’évaluation environnementale et l’analyse du cycle de vie (ACV) des mobilités (coll.EDF), ainsi qu’une école d’été sur la modélisation urbaine (ENPC Paris-Tech) et les impacts environnementaux complètent cet ensemble de travaux. Cette implication se poursuit par le projet ANR Trafipollu (expérimentation pour consolider les modèles, du trafic aux impacts sur l’air, l’eau, les sols) et par le développement d’une méthodologie d’évaluation systémique de l’aménagement d’un quartier (Efficacity), considérant les mobilités, leurs impacts sociaux, économiques et environnementaux, et envisageant l’ACV et les approches complémentaires de cette évaluation. Les résultats scientifiques de ces travaux constituent la contribution essentielle de ce livrable de l’IFSTTAR. Les travaux réalisés composent par ailleurs un ensemble conséquent et très riche pour aborder de manière transversale une réflexion de fond sur la problématique de l’évaluation environnementale. Ce document propose une synthèse des travaux et tente d’en dégager les principaux enseignements pour une méthodologie environnementale. Les lacunes et limites des approches sont discutées afin d’orienter des travaux de recherche sur ces aspects.Auteurs : Ifsttar
Année : Janvier 2015
Type de document : Rapport (68 pages)
Impacts des limitations de vitesse sur la qualité de l'air, le climat, l'énergie et le bruit - Synthèse de l'étude
Résumé : L'objet de cette étude est une analyse bibliographique des travaux d'évaluation des impacts des limitations de vitesse sur la qualité de l'air, le bruit et les émissions de CO2. Au-dessus de 70 km/h, les réductions de vitesse ont un effet plutôt positif sur les émissions de particules et d'oxydes d'azote. En dessous de 70 km/h, cet effet est plutôt négatif. En pratique, la situation est plus complexe puisqu'il faut tenir compte notamment de l'effet de la limitation de vitesse sur la congestion. Le passage de 80 à 70 km/h d'une voie congestionnée va dans le bon sens pour la qualité de l'air, car il favorise la fluidité du trafic. Une évaluation a posteriori serait toutefois nécessaire pour évaluer finement les effets réels sur la qualité de l'air. L’analyse des impacts réels sur la qualité de l’air des limitations de vitesses tend à montrer des gains pour des réductions de vitesse aux vitesses élevées, et une situation beaucoup plus contrastée pour des réductions de vitesse aux vitesses faibles, en particulier le passage de 50 à 30 km/h. Le passage de 50 à 30km/h en agglomération peut également permettre un apaisement du trafic, et conduire à un meilleur partage entre les différents modes de déplacement (marche, vélo, voiture et transports en commun), dans une logique d'optimisation de l'utilisation de l'espace public. A terme, le passage de 50 à 30 km/h devrait donc permettre de favoriser les modes de transport les moins polluants et reste, pour l'ADEME, une solution à étudier, dans les conditions particulières de chaque projet.Auteurs : Ademe
Année : Février 2014
Type de document : Rapport (56 pages)
Agir contre l’effet de serre, la pollution de l'air et le bruit dans les PDU - Approches et méthodes
Résumé : Guide sur la prise en compte de la pollution de l’air, du bruit et de la consommation d’énergie dans les PDU. Eléments de compréhension, mais aussi de méthode, pour prendre à bras-le-corps les effets des déplacements sur les émissions de gaz à effet de serre, sur la pollution de l’air et sur le bruit : cerner et hiérarchiser les problèmes, fixer des objectifs quantifiés, mettre en place les moyens de les atteindre, mesurer ce qui a un sens à partir d’indicateurs appropriés. Analyse des outils techniques et méthodologiques les plus courants sont présentés, avec leur domaine d’application et leurs limites.Auteurs : Certu - Ademe
Année : 2008
Type de document : Rapport (90 pages)
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Agir contre l’effet de serre, la pollution de l'air et le bruit dans les PDU - Annexes
Résumé : Annexes du guide PDU de l'ADEME et du Certu : Rappel des textes ; éléments sur l'air, l'énergie, le bruit ; études sanitaires ; Impacts des mesures envisageables ; Coûts sociaux et environnementaux du bruit et de la pollution des transports routiers ; Opinions publiques ; Fiches de cas : expériences de villes françaises et étrangères.Auteurs : Certu - Ademe
Année : 2008
Type de document : Rapport (171 pages)
Etudes Bruit et air : intégration des contraintes environnementales dans l’aménagement du quartier Faubourg de Béthune
Résumé : L’utilisation de la modélisation 3D apporte un nouveau regard. Elle met notamment en évidence des phénomènes non visibles avec la 2D. Les résultats ont permis d’objectiver les nuisances. Les bureaux d’étude ont apporté de précieux conseils à l’équipe urbaine. Cette étude a permis d’avoir une approche transversale sur l’air et le bruit. Le coût est faible au regard du montant des investissements. Aujourd’hui, la Ville en lien avec ses partenaires développe ces approches sur d’autres projets urbains et intègre d’autres paramètres comme les Ilots de chaleur.Auteur : Gaëtan Cheppe, responsable du Service Risques Urbains et Sanitaires, Ville de Lille
Année : 2015
Type de document : diaporama Lire la version du diaporama avec commentaire audio (format mp4 - 30 minutes)
Guide rénovation énergétique, le confort acoustique et la qualité de l'air en habitat individuel
Résumé : Guide technique et opérationnel à destination des conseillers en rénovation énergétique (conseillers des Points Rénovation Info Service, architectes, bureaux d’études thermiques, courtiers en travaux, entrepreneurs...). Il s'agit de leur fournir un support technique de référence leur permettant de mieux maîtriser les antagonismes et complémentarités entre les trois exigences que sont l’efficacité énergétique, la qualité de l’air intérieur (avec la ventilation) et le confort acoustique dans les logements, dans une prise en compte globale de la performance des projets. Organisé en fiches travaux couvrant l’essentiel des situations de rénovation thermique ou énergétique, cet ouvrage technique permet : • de comprendre les phénomènes physiques en jeu, • de disposer d’éléments d’aide à la définition et à la conception technique du projet, dans une prise en compte globale de la performance du projet, • d’identifier les bonnes et mauvaises pratiques en termes de complémentarité acoustique, thermique, qualité de l’air intérieur et ventilation. Les problématiques techniques évoquées dans les fiches travaux sont explicitées de manière plus approfondie dans des notes techniques sur : l’acoustique des constructions, la ventilation et la qualité de l’air des constructions, l’humidité dans les constructions, les matériaux d’isolation.Auteurs : Ademe, Cidb
Année : 2016
Type de document : Rapport (192 pages)
Inégalités environnementales : identification des points noirs environnementaux en région Île-de-France
Résumé : Le plan régional Santé Environnement 2 (PRSE 2) de la région Île-de-France (2011-2015) a consacré l’un de ses principaux axes structurants à la réduction des inégalités environnementales. Parmi les différentes actions que comporte ce plan, l’action n° 6 concernait précisément l’identification de « points noirs environnementaux » entendus comme des zones géographiques surexposées, cumulant plusieurs problèmes environnementaux. Dans le cadre de cette action sous le pilotage de l’ORS Île-de-France, de la DRIEE Île-de-France et de la région Île-de-France, une méthodologie pour révéler ces situations territoriales critiques de multi-exposition a été développée. 864 secteurs cumulant au moins 3 nuisances environnementales ont ainsi pu être recensés. Ce rapport d’étude rend compte des différentes étapes ayant ponctué ce travail, des choix méthodologiques ayant été effectués ainsi que des principaux résultats et enseignements qui peuvent, à ce stade, en être retirés. Il vient en outre confirmer l’existence d’inégalités environnementales en Île-de-France, par la mise en évidence d’une correspondance entre défaveur environnementale et défaveur sociale.Auteurs : ORS Ile-de-France, IAU Ile-de-France, DRIEE Île-de-France, Région Île-de-France
Année : Mars 2016
Type de document : Rapport (36 pages)
Comportement et enjeux environnementaux des poids lourds de livraison urbaine à motorisation hybride électrique
Résumé : Ce diaporama présente tous les avantages techniques de la motorisation hybride électrique des poids lourds (contexte, réduction de la consommation énergétique, réduction des émissions de polluants, réduction des émissions sonores). Sont comparées les émissions environnementales du Camion hybride en mode hybride / Camion de référence ICE et Camion hybride en mode électrique / Camion de référence ICE dans le bilan final de ce diaporama.Auteurs : Lelong Joël, Pillot Didier, Trigui Rochdi, Ifsttar
Année : 2014
Type de document : Diaporama (21 pages)
Vivre à proximité des axes de transit - Pollution atmosphérique, bruit et santé dans les Alpes
Résumé : Ce document est le fruit du travail mené par le consortium du projet ALPNAP (Rapport détaillé ALPNAP partie 1 et Rapport détaillé ALPNAP partie 2 ), un groupement de onze partenaires originaires d’Autriche, d’Allemagne, d’Italie et de France. Ce projet, d’une durée de trois ans (2005-2007), a été cofinancé par le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) dans le cadre du Programme Interreg IIIB Espace Alpin. Les objectifs d’ALPNAP étaient de faire l’inventaire et d’expliciter les méthodes scientifiques les plus avancées capables de mesurer et de prévoir la pollution atmosphérique et les nuisances sonores le long des couloirs de transport transalpins, et d’évaluer l’impact de nouvelles infrastructures de transport (routières et ferroviaires) dès leur phase d’avant-projet, ou de définir les mesures administratives ou technologique de réduction des impacts visant à combattre le non-respect des seuils réglementaires de bruit et de pollution de l’air. Les résultats du projet sont publiés dans un rapport détaillé destiné aux experts des administrations en charge des transports et de l’environnement. Ce guide s’adresse aux habitants des Alpes concernés par les nuisances environnementales dans leur voisinage immédiat. Il décrit comment pollution de l’air et bruit sont générés. Puis il rappelle en détail comment les polluants atmosphériques sont transportés et comment le bruit se propage en fonction de la situation météorologique, c’est-à-dire du temps qu’il fait. Ce document s’arrête notamment sur les spécificités de la topographie alpine et sur les différences par rapport à un terrain plat. Finalement, ce guide récapitule les possibilités offertes par les outils à la pointe de la recherche développés dans les laboratoires d’Universités et les Centres de Recherche et dédiés à la prévision des concentrations de pollution atmosphérique ou des niveaux de bruit, et leurs impacts relatifs à de futurs scénarios de trafic.Auteurs :
Année : 2007
Type de document : Guide (24 pages)
Evaluation environnementale des PDU
Résumé : Etat des lieux de la « première génération » de rapports environnementaux des Plans de Déplacements Urbains (PDU) et préconisations notamment sur la base des bonnes pratiques mises en oeuvre par les Autorités Organisatrices des Transports Urbains (AOTU). En permettant un partage des connaissances et des pratiques, cet ouvrage se veut un repère pour l'action pour les collectivités qui s'engagent aujourd'hui dans la démarche et pour les services de l'État qui interviennent au titre de l'autorité environnementale. Présentations d'exemples concrets et de préconisations.Auteurs : Certu
Année : 2011
Type de document : Rapport (112 pages)
Exposition et mortalité liées à la planification urbaine et des transports : une étude d’impact sanitaire pour les villes (document en anglais)
Résumé : Dans cette étude, le nombre de décès prématurés évitables conformément aux recommandations internationales d'exposition pour l'activité physique, la pollution atmosphérique, le bruit, la chaleur et l'accès aux espaces verts a été estimé grâce à l’outil d’évaluation UTOPHIA. Cette étude a été menée grâce aux données de 1357361 personnes. Les résultats montrent que près de 20% des décès pourraient être évités si les recommandations étaient suivies. La plus grande part des décès évitables est attribuée attribuable à l'augmentation de l’activité physique, suivie de la de l'exposition à la pollution atmosphérique, du bruit de la circulation et enfin à une réduction de la chaleur. L'accès aux espaces verts est un facteur ayant un effet plus faible sur la mortalité. Le respect des recommandations internationales augmenterait l'espérance de vie moyenne de 360 jours et entraînerait une économie de 9,3 milliards d'euros par année. L’exposition à ces facteurs environnementaux peut être modifiée par des changements dans les planifications urbaines et des transports. L’étude souligne l’importance de développer les modes de transport actifs et de favoriser les transports publics au détriment de l’utilisation du véhicule personnel. Elle conseille d’intégrer des espaces verts dans les villes qui favorisent l’activité physique, d’atténuer la pollution atmosphérique, réduire le bruit ainsi que la chaleur.Auteurs : Mueller, N., Rojas-Rueda, D., Basagaña, X., Environmental Health Perspect; DOI:10.1289/EHP220
Année : Juin 2016
Type de document : Article (33 pages)
Projet VEGDUD Impact du végétal en ville, Rapport détaillé
Résumé : Ville verte, ville dense, pari tenable ? Rôle du végétal dans la ville durable ; une approche par les enjeux de la climatologie, l’hydrologie, la maîtrise de l’énergie et des ambiances. L’augmentation de la surface artificielle au détriment des surfaces naturelles conduit à une détérioration de la qualité environnementale des villes. Cependant, la nécessaire densification des villes et l’intensification de l’usage des sols urbains laissent peu de place à la végétation. On voit ainsi apparaitre de nouveaux types de surfaces végétales, notamment sur les bâtiments. Les impacts environnementaux de la végétation urbaine sont connus qualitativement et globalement, mais peu de résultats quantitatifs sont disponibles. En particulier, on ne sait pas si ces nouvelles surfaces remplacent avantageusement les formes plus traditionnelles de végétation : arbres, pelouses, jardins… Il convient également d’évaluer le rôle que jouent ces nouvelles formes végétales sur les pratiques et perceptions de la ville. Le projet VegDUD réalise une évaluation interdisciplinaire de techniques de végétalisation projetées dans la ville dense de demain. Cette évaluation est ciblée sur les enjeux liés à la climatologie, l’hydrologie, l’énergie et les ambiances. Elle s’appuie sur la ville de Nantes mais aborde également des situations rencontrées dans d’autres villes. Quelle végétation pour la ville de demain ? Enquêtes, expérimentation, modélisation et évaluation prospective. Après une enquête sur les formes et pratiques traditionnelles et nouvelles de la végétation urbaine, la recherche a ciblé 5 familles de dispositifs : les toitures et façades végétales ; les surfaces enherbées (opposées aux surfaces minérales) ; les systèmes alternatifs de gestion des eaux pluviales utilisant le végétal ; les arbres ; les plantations hors sol (opposée à celles de pleine terre). Les modèles numériques développés en climatologie, hydrologie, acoustique et énergétique des bâtiments ont été enrichis de représentations de ces dispositifs. En parallèle, un quartier nantais a fait l’objet de mesures en continu et de campagnes expérimentales, et des expérimentations à échelle réduite (soufflerie, bacs végétalisés, façades végétales) ont été menées. Des techniques basées sur la télédétection et un système d’information géographique on été développées afin d’acquérir rapidement une connaissance de la présence de la végétation à grande échelle. Avec les modèles, des scénarios d’évolution de la ville selon différentes hypothèses de densité et de végétalisation ont été simulés et les résultats d’impacts climatiques, hydrologiques, énergétiques et sensibles ont été comparés. La performance des formes végétales urbaines susceptibles de répondre aux enjeux majeurs de la climatologie, de l’hydrologie, de la maîtrise de l’énergie et des ambiances en ville a été évaluée. Du point de vue du microclimat et du confort en ville l’été, les arbres sont les plus performants. Pour le confort d’été dans les bâtiments, les enveloppes végétales, qui participent également au confort dans les rues, sont intéressantes dans le cas de bâtiments peu isolés. En ce qui concerne la limitation du ruissellement, les noues sont les plus performantes. Le projet exploratoire VegDUD, coordonné par l’Institut de Recherche en Sciences et Techniques de la Ville (FR CNRS 2488, Marjorie Musy) a démarré le 1er janvier en 2010 et a duré 4 ans et 3 mois. Il a bénéficié d’une aide ANR de 1 550 000 € pour un coût global de l’ordre de 6 500 000 €.Auteurs : Marjorie Musy (IRSTV/ensa nantes), Emmanuel Bozonnet (LaSIE/Université de La Rochelle), Xavier Briottet (DOTA/ONERA), Caroline Gutleben (Plante & Cité), Jean- Pierre Lagouarde (EPHYSE /INRA), Patrick Launeau (LPGN/Université de Nantes), Aude Lemonsu (GAME/CNRM), Denis Maro (LRC/IRSN), Fabrice Rodriguez (IFSTTAR), Maeva Sabre (CSTB)
Année : Mai 2014
Type de document : Rapport (107 pages)
Diminution du bruit urbain par des moyens naturels
Résumé : Dans ce diaporama, le CSTB présente les moyens naturels pouvant être mis en place pour diminuer le bruit urbain. Dans une première partie le comportement acoustique des écrans à encorbellements végétalisés est présenté. Vient ensuite le projet Européen HOSANNA (HOlistic and Sustainable Abatement of Noise by optimized combinations of Natural and Artificial means ). Il consiste à tester les capacités d’absorption acoustiques de plusieurs types de protections anti-bruit utilisant des matériaux naturels (écrans de faibles hauteurs, couronnements végétalisés, merlons de forme complexe) face au bruit des transports terrestres (voiture, tramway, train). Les résultats de ce projet montrent que ces solutions sont efficaces mais dépendent du moyen de transport étudié. NB: une frise chronologique présentant les différents projets de recherche du CSTB sur les protections anti-bruit en ville (de 1995 à aujourd’hui). Quelques références bibliographiques sur le même thème appuyant les propos sont citées en début de chaque partie.Auteurs : Jérôme Defrance, CSTB
Année : 2013
Type de document : Diaporama
Pollutions sonores : ORHANE, un observatoire multi nuisances en Rhône Alpes
Résumé : ORHANE est une plateforme permettant une meilleure prise en compte des impacts liés à la pollution atmosphérique et à la pollution sonore sur la région Auvergne-Rhône-Alpes. Cet outil a été créé en réponse au 2ème Plan Régional Santé Environnement. Il constitue un outil de diagnostic aux acteurs locaux et à différentes échelles territoriales (échelle régionale, de l’agglomération, communale et échelle du quartier) et peut servir de base de données pour de futures études sanitaires. Sur cette plateforme, deux types de cartographie sont proposés. La première affiche une cartographie caractérisant l’état moyen (annuel) de la co-exposition air-bruit en n’importe quel point de la région, avec l’intensité de la nuisance air-bruit traduite par un indice allant d’une « zone très peu altérée » à une « zone hautement dégradée ». La deuxième cartographie caractérise pour chaque commune l’état de l’exposition (en pourcentages et nombre d’habitants) de la population à la nuisance air-bruit, sous forme de camembert (Ex : X % de la population communale vie en zone dégradée…). Pour cartographier la pollution atmosphérique, les éléments polluants pris en compte dans la modélisation sont la moyenne annuelle de dioxyde d’Azote NO2 et le nombre annuel de dépassements du seuil journalier en particules PM10. Pour la pollution sonore, trois cartographies sont prises en compte : celles du bruit routier, ferroviaire et aérien.Auteurs : Acoucité, ATMO Auvergne-Rhône-Alpes, Cerema, DREAL, Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Année : Septembre 2016
Type de document : Guide (24 pages)
Système d'adaptation intelligente de la vitesse et son effet sur la sécurité routière et les changements climatiques
Résumé : Cette étude s'intéresse à l'Intelligent Speed Adaptation (ISA, traduit par : système d'adaptation intelligente de la vitesse) et aux effets qu'une introduction volontaire aurait sur le nombre de personnes tuées dans les accidents. L'étude estime également l'impact que l'introduction volontaire de l'ISA aurait sur la consommation de carburant et les émissions de carbone. D'autre bénéfices et obstacle à l'ISA sont aussi estimés, et une analyse coût-bénéfice de l'introduction de l'ISA est fournie. Deux autres méthodes d'introduction de l'ISA sont également discutées, ISA conseillé et ISA obligatoire.Auteurs : University of leeds
Année : 2008
Type de document : Rapport (127 pages)
Les Mutations du choix modal en ville
Résumé : Présentation des principaux résultats et des enseignements sur la mutation du choix modal en ville issus d'une étude portant sur 3 agglomérations : Genève, Lausanne et Berne.Auteurs : EPFL, Trace, LaSUR
Année : 2015
Type de document : Diaporama
Mesures de lutte aux îlots de chaleur (document francophone)
Résumé : La présente revue de littérature a été réalisée principalement à l’intention des intervenants de terrain dans les organismes sans but lucratif et les municipalités. Elle vient appuyer l’orientation des projets soumis dans le cadre du Plan d’action sur les changements climatiques du Québec – Volet santé. Son objectif est de recenser, puis de publiciser les principaux moyens de lutte aux îlots de chaleur urbains et les nombreuses réalisations québécoises et internationales. Cette revue des écrits présente à la section 2 les causes et les impacts des îlots de chaleur urbains et à la section 3 les zones vulnérables aux îlots de chaleur urbains au Québec. La section 4 répertorie les différentes mesures de lutte aux îlots de chaleur urbains adaptées aux villes du Québec. Quelques applications de ces mesures réalisées dans différentes villes du Québec et du monde sont proposées à titre d’exemples à la section 5. Enfin, une synthèse et comparaison des mesures de lutte aux îlots de chaleur urbains ainsi que des suggestions d’application pour le Québec sont exposées à la section 6, suivie de recommandations.Auteurs : Institut National de Santé Publique du Québec
Année : 2009
Type de document : Rapport (95 pages)
Les îlots de chaleur dans la région métropolitaine de Montréal, causes, impacts et solutions
Résumé : Le présent rapport dresse un portrait des impacts, des causes et des solutions à apporter aux îlots de chaleur dans la région métropolitaine de Montréal. L'ambition est de favoriser une meilleure compréhension sur le sujet par le biais d’un effort de vulgarisation et d’aborder les mesures envisageables pour lutter contre les îlots de chaleurs en milieu urbain. Plusieurs mesures sont à la disposition des citoyens et des municipalités pour enrayer un phénomène dont les impacts sur la santé sont importants. La multiplication des espaces verts, la rétention des eaux de pluie, la réduction des sources de chaleur et de GES et l’utilisation de matériaux réfléchissants sont les moyens les plus importants que nous avons détaillés ici. La mise en place de toits blancs est notamment un moyen efficace pour réduire de manière notable la hausse de la température de l’air ambiant et par le fait même lutter contre les îlots de chaleur et ses impacts. Économiques de par leur durée de vie et les économies d’énergies qu’ils procurent, les toitures réfléchissantes sont un premier pas essentiel dans la lutte aux îlots de chaleur urbains.Auteurs : Philippe Anquez, Alicia Herlem, ESG UQAM
Année : Avril 2011
Type de document : Rapport (19 pages)
Projet VEGDUD Impact du végétal en ville, fiche de synthèse
Résumé : Ce document présente les impacts de la végétation sur plusieurs systèmes urbains en interaction : le climat, les ambiances, l'énergie, l'hydrologie, à différentes échelles spatiales mais aussi temporelles. Il a été réalisé dans le cadre du projet VegDUD. Ce projet associe des équipes des domaines des sciences de l’ingénieur, des sciences de l’environnement, des sciences de l’homme et de la société, des sciences de l’information et de la communication et des sciences du vivant. Ce document est destiné aux opérationnels (Élus/Décideurs, Gestionnaires, Aménageurs, Concepteurs) et s’appui sur les résultats du projet VegDUD.Auteurs : Plante&Cité
Année : Septembre 2014
Type de document : Rapport (61 pages)
Approche méthodologique sur l'évaluation quantitative environnementale des parcs urbains
Résumé : Cette étude propose une méthodologie (basée sur des mesures in-situ, l'analyse des données,...) pour l'évaluation environnementale des parcs urbains et de leurs influences globales sur la qualité environnementale : réduction des nuisance sonores, nettoyage de l'air, amélioration du microclimat. L'approche permet l'identification des nuisances spécifiques qui dominent le niveau de qualité de l'environnement et la comparaison entre différents sites au cours de l'année. La méthode d'évaluation proposée peut offrir un outil opérationnel à destination des urbanistes et des architectes pour la planification afin d'améliorer la qualité environnemental des espaces urbains. Les résultats soulignent l'importance des espace verts publics dans le tissu urbain, et justifient l'investissement dans ces espaces.Auteurs : Pninit Cohen, Oded Potchter, Izhak Schnell
Année : 2014
Type de document : Article (15 pages), Applied Geography 48 (2014) 87-101
Naturalité urbaine, l'impact du végétal sur la perception sonore dans les espaces publics
Résumé : Du point de vue de la requalification de la ville contemporaine, le sensible peut être considéré comme un opérateur de formes nouvelles d'urbanité et questionne à ce titre les différents modes d'intervention sur la ville. Il s'agit donc de se focaliser sur une logique d'action sur la ville par le sensible. La connaissance fine d’un espace passe par celle de ses ambiances sonores, révélatrices de pratiques individuelles et collectives. Ces ambiances socialisantes (ou a-socialisantes) de l’espace public sont le propre de l’urbanité. Formes spatiales et formes sociales s'y rencontrent. C'est d'ailleurs là que réside l'intérêt de la recherche amorcée : les méthodes développées en faveur de la perception sonore de l’espace public questionnent des dimensions de l'environnement (son, lumière, visibilité, objets saisis au niveau sensoriel et physique), du milieu (interactions, échanges, sociaux) et du paysage (formes saisies au plan esthétique). L’article s’attache à démontrer l’importance de la place de la nature en ville et, plus particulièrement, celle du végétal, comme facteur déterminant dans l’évaluation spatiale mais aussi la perception sonore du lieu à travers trois places grenobloises. De ce fait, la transformation de la connaissance et de la perception sonore des sites expérimentaux choisis émerge conjointement avec l’apparition de nouvelles pratiques et de nouvelles représentations sociales.Auteurs : Solene Marry, Muriel Delabarre
Année : 2011
Type de document : Article (24 pages) Revue en Sciences de l'Environnement, VertigO, 2011, Volume 11 (Numero 1), 23 p
Conception acoustique pour des constructions durables
Résumé : Ce document présente quelques récentes expériences du « Bassett Acoustics » concernant les conceptions acoustiques inclues dans les initiatives des services de construction pour les bâtiments durables. Les différentes conceptions acoustiques sont testées en fonction des divers systèmes de chauffage, ventilation et climatisation (HVAC), avec des comparaisons de l’impact sonore entre des systèmes durables et des systèmes traditionnels. Une étude de cas de deux projets récents de bâtiments durables avec des systèmes alternatifs de chauffage, ventilation, climatisation (HVAC) est présentée. Dans cette étude, des stratégies et des pratiques alternatives d’acoustique sont nécessaires pour chacun des différents systèmes (HVAC) mis en œuvre.Auteurs : Danny Boglev, Bassett acoustics, part of AECOM
Année : Novembre 2008
Type de document : Article (5 pages)
Monétarisation des externalités environnementales
Résumé : Ce rapport d'études présente les évolutions scientifiques et méthodologiques récentes pour la monétarisation des externalités environnementales, ainsi que les pratiques actuelles à l'étranger. Il permet d'identifier les champs à investir pour faire évoluer les pratiques françaises actuelles. En outre, il cherche à quantifier sur la base d'un exemple réel d'évaluation d'un projet routier quelles seraient les conséquences sur les résultats du bilan socio-économique des évolutions possibles des valeurs tutélaires accordées aux externalités environnementales. Chapitre II : Internalisation des coûts de pollution atmosphérique Chapitre III : Internalisation du coût des nuisances sonores Chapitre IV : Internalisation du coût des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) Présence d'une partie conclusion et recommandations pour chaque chapitre.Auteurs : Sétra
Année : 2010
Type de document : Rapport (148 pages)
Urbanisme durable : modélisation & évaluation environnementales et sonores
Résumé :Fiches des projets présentés dans le cadre du séminaire : Urbanisme durable : modélisation & évaluation environnementales et sonores, de l'ADEME. Les documents relatifs aux différentes atelier sont disponibles via le lien suivant : http://www.ademe.fr/urbanisme-durable-modelisation-evaluation-environnementales-sonores.Auteurs : Ademe
Année : 2016
Type de document : Brochure
PLU & Développement durable
Résumé : Outil pratique, en direction de ces collectivités, destiné à leur permettre de passer de l’austérité des textes, voire du dialecte urbanistico-réglementaire, à une vision constructive, prospective et optimiste de l’urbanisme..Auteurs : Arpe
Année : 2012
Type de document : Rapport (79 pages)
Outils, enjeux et solutions pour la gestion de la qualité de l'air : le cas de Berlin (document en anglais)
Résumé : Une présentation de la politique de qualité de l'air mise en œuvre à Berlin. Présentation des actions qui avaient été mises en place pour lutter contre le smog en hiver. Présentation des actions et mesures prévues dans le cadre du nouveau plan concernant qualité de l'air pour 2011-2017. Présentation d'actions, d'approches et de stratégies mis en place à Berlin et de leur résultats. Synthèse et recommandations.Auteurs : Martin Lutz, Berlin Senate Department for Urban, Development and Environment, Directorate IX, Environment Policy
Année : 2014
Type de document : Diaporama
Le projet IMMACULATE : amélioration de la qualité de l’air et du bruit dans l'environnement urbain grâce à l'utilisation de véhicules propres
Résumé : Les véhicules "propres" (véhicules électriques, véhicules hybrides, véhicules à gaz naturel,...) ont prouvé dans la pratique qu'ils pouvaient contribuer significativement à la réduction de la pollution de l'air, du niveau de bruit tout en maintenant une consommation d'énergie modérée. Le projet IMMACULATE avait pour but de démontrer les effets positifs liés à l'utilisation des véhicules propres dans l'environnement urbain de Thessaloniki, la deuxième plus grosse ville de Grèce et un pôle économique majeur des Balkans. Il est à noter que de tels véhicules n'ont jamais été introduit dans cette ville qui a une population d'environ 1 million d'habitants et présente un degré d'urbanisation élevé. L'objectif du projet était par conséquent de démontrer la possible contribution des véhicules propres dans l'atténuation de la pollution de l'air et des niveaux de bruit dans la ville en réalisant des tests pilotes avec une petite flotte de véhicules propres. IMMACULATE résulte en une démonstration d'une approche innovante pour l'atténuation de la pollution de l'air et des problèmes de bruit dans la ville de Thessaloniki, avec une projection vers les autres villes européennes à travers l'introduction d'un système basé sur la combinaison de véhicules propres, de télématiques associées au et de technologies pour le management. De plus, à travers ses activités dissimilées et les études pilotes, IMMACULATE a travaillé en faveur de la formulation d'une "éco-conscience" au sein des citoyens de l'environnement urbain, comme celui de Thessaloniki. Il a aussi contribué à la standardisation et aux recommandations politiques, spécialement pour la Grèce qui est en retard dans ce secteur par rapport l'Europe centrale et du Nord.Auteurs : CRT HIT
Année : 2005
Type de document : Rapport (17 pages)
Le revêtement silencieux et autres solutions
Résumé : Ce diaporama, présenté par COLAS lors du Colloque « Bruit et Climat : regards croisés » du CIDB, nous informe sur l’origine du bruit émis par un véhicule, le bruit du contact pneu chaussée et la solution du revêtement routier acoustique : NANOSOFT. Des mesures acoustiques de bruit de roulement, bruit dans l’habitacle et bruit en façade ont été réalisées et les résultats montrent une baisse du niveau sonore dans tous les domaines, qui est maintenue dans le temps (mesures sur 5 ans). Enfin, Colas nous expose sa « route à énergie positive », produisant de l’électricité à partir de l’énergie photovoltaïque.Auteurs : Pascal Tebibel, COLAS
Année : 2015
Type de document : Diaporama
Cartographies de bruit stratégiques et investigations additionnelles
Résumé : Les villes de Lille Lomme et Hellemmes, avec le soutien de la Métropole Européenne de Lille, ont adopté une démarche innovante en souhaitant intégrer un volet sur la qualité de l’air dans les analyses réalisées dans le cadre de son Plan de Prévention de Bruit dans l’Environnement (PPBE). Les informations relatives aux dépassements des valeurs limites pour les concentrations moyennes annuelles de NO2 et PM10 ont été croisées avec les informations relatives aux dépassements de seuils pour les bruits routier et ferré. Cela permet d’avoir dans un premier temps une vision des territoires en dépassement simultané des valeurs limites pour les polluants atmosphériques et pour le bruit, et dans un second temps, d’identifier les habitations et les établissements sensibles qui sont impactés par ce double dépassement.Auteurs : Camille Balançon, Raphaël Da Silva et Bertrand Masson (bureau d'études Impédance)
Année : 2016
Type de document : article (19 pages)
Evaluation acoustique in-situ d'un mur végétalisé
Résumé : La mise en oeuvre d'un mur végétalisé tend à réduire les niveaux sonores dans la rue. Dans les fréquences moyennes (400-2500Hz), réduction sonore modérée, due à l'absorption acoustique du substrat de plantation. Dans les hautes fréquences (>3150 Hz), efficacité maximale par diffusion par le feuillage de l’aménagement. Toutefois, les gains acoustiques sont très variables suivant les configurations source/récepteur et les périodes de mesures. Ce qui pose la question de l'efficacité systématique du dispositif. Par ailleurs, un mur végétal est un système évolutif (réseau racinaire, substrat, feuillage). Quelle est la pérennité de tels dispositifs ? Les conclusions précédentes sont limitées au site d’étude (protocole propre, configuration du site…).Auteur : David Lunain (Cerema)
Année : 2014
Type de document : diaporama
Rapport ASCOOT : Acoustique des SCOOTers et des motocycles
Résumé : Ce rapport présente le projet ASCOOT (Acoustique des SCOOTers et des motocycles) financé par l’ADEME, en collaboration avec Peugeot Scooters, l’IFSTTAR et Vibratec. Ce rapport répond aux objectifs suivants : caractériser des sources acoustiques « 2 roues » et les intégrer dans un modèle de simulation de bruit de trafic, identifier et hiérarchiser différentes sources de bruit des deux roues, réaliser et évaluer deux démonstrateurs prototypes de Scooter optimisés acoustiquement, mettre en place un guide de conception silencieuse pour l’industriel et enfin améliorer la compréhension de la perception du bruit des 2 roues motorisées dans l’environnement sonore urbain.Auteurs : Ademe - Peugeot Scooters - Ifsttar - Vibratec
Année : 2015
Type de document : Rapport (97 pages)
Les coûts externes des transports en Europe (document en anglais)
Résumé : Cette étude est réalisée par CE Delft, INFRAS et ISI afin d’évaluer les coûts externes totaux, moyens et marginaux des transports dans l'Union Européenne. Les coûts externes sont les coûts non pris en compte dans la définition du prix de marché, mais supportés par d’autres acteurs. Exemple pour les transports : coûts de la pollution de l'air, de l'eau et des sols, des embouteillages, des accidents, de la contribution au réchauffement climatique ou encore du bruit. Les résultats montrent que les coûts externes moyens pour le transport routier sont beaucoup plus élevés que pour le transport ferroviaire. Par passager-km, les coûts des voitures ou de l'aviation sont environ quatre fois ceux du transport ferroviaire. Pour le transport de marchandises, les tendances sont les mêmes. Les coûts les plus importants sont les accidents et les émissions de polluants. Les coûts externes totaux des transports dans l'UE avec la Norvège et la Suisse en 2008 s'élèvent à plus de 500 milliards d'euros, soit 4% du PIB total. Environ 77% des coûts sont causés par le transport de passagers et 23% par le fret. En outre, le coût annuel de la congestion et des retards dans le transport routier se situe entre 146 et 243 milliards d'euros (1 à 2% du PIB total). Les modes de transport routier sont la part la plus importante de ces coûts (93%). Cela s'explique par la part importante de la route dans le volume global de transport ainsi que par la hausse des coûts externes moyens par passager-km ou tonne-km. Les voitures de tourisme ont une part d'environ 61%, suivie par les camions (13%), les camionnettes (9%), les deux-roues (6%) et les autobus (4%). Dans les modes non routiers, l'aviation a la part la plus importante des coûts externes avec environ 5%, bien que seuls les vols intra-UE soient inclus. Le transport ferroviaire est responsable de moins de 2% et le transport fluvial pour seulement 0,3%. La navigation maritime n'a pas été incluse dans cette étude. Outre les coûts moyens, des coûts externes marginaux ont également été calculés, en distinguant divers types de réseaux, technologies de véhicules et situations de trafic. Ces résultats montrent que les coûts externes marginaux pour la route sont beaucoup plus élevés que pour le transport ferroviaire. Il est également clair que les coûts marginaux dans les zones urbaines sont beaucoup plus élevés que dans les zones non urbaines. Les coûts externes pour le transport routier sont les plus bas sur les autoroutes.Auteurs : CE Delft - Infras - Fraunhofer Isi
Année : Septembre 2011
Type de document : Rapport (161 pages)